Publié dans Culture

Concert « demain c’est fait rien » - Mashmanjaka sur scène la veille d’un jour férié

Publié le lundi, 29 avril 2024
 Mashmanjaka partagera la scène avec Havagna Band pour la soirée Mashmanjaka partagera la scène avec Havagna Band pour la soirée

Un concept qui sort de l’ordinaire. Après leur participation à l’évènement « Rock Impact » au Cibus Tamatave et après avoir cartonné sur la scène de l’Institut français de Madagascar (IFM) en février dernier, Mashmanjaka et sa bande ont décidé de repartir à la conquête du public tananarivien pour une retrouvaille avec ses fans. En effet, le groupe montera sur la scène du Kudéta Urban Club, situé à Anosy, ce soir à 20h pour présenter son tout nouvel univers musical, et ce à la veille d’un jour chômé. « L’idée est simple : il s’agit de faire un nouveau genre de concert la veille d’un jour férié. Ainsi, pour cette première édition, le prochain jour férié sera le 1er mai. Ainsi, Nan’s Prod invite tous les noctambules et amateurs de musique ce soir au Kudéta Urban Club, Anosy pour le concert de Mashmanjaka. Le groupe, accompagné par Hazavagna Muzika, sera à l’affiche de cet événement. Le concept de "Demain c’est fait rien", pour dire ainsi "Demain c’est férié" vise à offrir une expérience musicale unique aux Tananariviens, en leur permettant de profiter d’une soirée de divertissement de qualité avant une journée de repos bien méritée », explique un responsable au sein de la maison de production musicale Nan’s Prod. Ce groupe, originaire du Sud-est de Madagascar, toujours aussi électrisant et galvanisant, promet une soirée des plus endiablées au plaisir de ses fans.
Illustre
Mashmanjaka a été bercé par les chants et les musiques traditionnelles typiques de cette localité dès l’enfance. En 1997, il avait cofondé « Lonaky Ambanitana » et s’était installé à Antananarivo en 1999. Sa rencontre avec le groupe de rap Makua l’a propulsé sur la scène du hip-hop malagasy. Il a également partagé des moments mythiques avec des artistes de renom comme Sean Paul, Diam’s, et d’autres venus dans la Grande île au milieu des années 2000. L’artiste a décidé de voler de ses propres ailes et lançait sa carrière solo en 2010, en développant une identité culturelle unique et captivante. Depuis 2015, Mashmanjaka, sous le concept « Mashmanjaka Hazavagna », fusionne le reggae « New roots » avec de la musique locale, créant ainsi une représentation artistique riche et varié.
Ce chanteur continue à conquérir le cœur des fans de la musique urbaine grâce à son style et son flow. Son influence croissante fait de lui une figure incontournable de la scène musicale malagasy, célébrant l’unité inter-générationnelle à travers sa musique engagée. Sur scène, Mashmanjaka sera accompagné par les musiciens qui ont écrit l’album avec lui, à savoir Ranto Niaina à la guitare, Dads à la basse et Cedrick Ratovo à la batterie. Il reste à savoir si les habitués des lieux sauront prendre du plaisir avec cette affiche exceptionnelle. Ce qui est certain, c’est qu’avec ce genre de groupe en « live », le public pourrait s’attendre à une musique d’ambiance urbaine, des rythmes perforants, un dynamisme passionnant, alternant roots, ragga dance hall et hip-hop avec un petit pep de reggae.
Si.R

Fil infos

  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff